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La petite librairie de Boo
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2 novembre 2007

MORDRE - THIERRY LAURENT

Mordre. Labourer, déchirer, déchiqueter de la chair. Voilà un fantasme digne d'un chien, et certainement pas d'un élégant notaire parisien.A moins d'être,comme maître Henri Noguerre,frappé d'une étrange dégénérescence animale....Une patte d'abord, puis une oreille, et bientôt une queue : peu à peu, l'homme de loi devient bête, et il n'a d'autre choix que de s'en remettre à une amie pour masquer son hideuse transformation. Mais l'expérience tourne mal :vénale et volage la jeune femme profite de son ascendant sur l'infortuné pour le traiter,littéralement
comme un chien. Henri - ou est-ce déjà Médor ? - doit se sortir de cet engrenage avant qu'il ne soit trop tard.
Résister, se rebeller, se venger. Mordre ?


mordre




Mordre, Thierry Laurent
Editions pocket, 281 Pages, Novembre 2007 ( Première parutions aux Editions Héloïse D'Ormesson en 2005)
Roman Contemporain.


Le figaro littéraire                                " Quand l'ancien commissaire-priseur troque le marteau pour la plume, le notaire devenu chien ne manque pas de mordant."

L'Express                                               " Satirique et enlevé, un roman qui a du chien."

Evene                                                      "
Mordre n'est pas sans rappeler La Métamorphose d'un certain Kafka....un beau matin, Henri Noguerre, notaire fier et arriviste, commence une curieuse transformation : il prend peu à peu les traits d'un golden retriever. D'abord une patte, puis une oreille, puis une queue en panache....A qui la faute ? sa femme béatrice lui aurait-elle jeté un sort ?
Entre péripéties rocambolesques et allusions cruelles,
Henri subit plusieurs transformations, et livre surtout une critique incisive de la société contemporaine."

Parutions.com (Marie-Paule Caire)  " (....)Le titre du roman,
Mordre, souligné par une phrase en bas de la couverture, " la faim justifie les moyens ", symbolise les envies neuves et puissantes, du héros qui passe d'une vie aseptisée et conformiste à la brutalité de désirs qui s'expriment sans retenue.
Le récit fantastique est mené avec talent et le lecteur suit doucement cette évolution hésitant entre réalisme et symbolisme.
(....) Plusieurs thèmes s'entremêlent : l'histoire d'amour, de fascination/domination entre les deux
personnages, et la critique sociale. Ce second thème, d'ailleurs moins réussi, n'évite pas les clichés habituels sur la bestialité de nos comportements et tempéraments, et la jungle des rapports mondains. l'intêret du lecteur demeure cependant soutenu, par l'habileté du conteur, les coups de
théâtre et retournements de situation, de la forme humaine à la forme animale. Les pistes offertes par l'animalité sont explorées avec jubilation, et l'ensemble constitue un texte plutôt réjouissant.
Jusqu'à la dernière ligne
Thierry Laurent s'emploie à dérouter et surprendre le lecteur."

Visuelimage (Gérard-georges Lemaire)

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Commentaires
B
sur que ce live semble assez irréel! si j'avais plus de temps, je dirai pourquoi pas ? mais il est vrai qu'avec tous les bons livres existants, il ne faut se forcer en rien.
A
Moi et les histoires invraissemblables ça fait 2: je passe!
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