LES BRUMES DE RIVERTON - KATE MORTON

" Au mois de Novembre dernier, j'ai fait un cauchemar. On était en 1924 et je me retrouvais à Riverton"

Eté 1924 : au cours d'une grande soirée donnée au château de Riverton, le poète Robert Hunter se suicide sous les yeux des soeurs Hartford. Les deux femmes ne se reparleront plus jamais après le drame.
Hiver 1999 : une jeune cinéaste prépare un film sur ce scandale des années 20. Il ne reste plus qu'un seul témoin vivant de l'époque, Grace Bradley, alors domestique au château. Mais Grace a changé de vie, tiré un trait sur Riverton et ses secrets, ou du moin le croit-elle. Car le passé lentement se réveille....







Les brumes de Riverton, Kate Morton
Editions Presses de la Cité, 467 Pages, Avril 2007
(Traduit de l'Anglais (Australie) par Hélène Collon
Roman contemporain.




Best-seller en Australie, en cours de traduction dans une vingtaine de pays, Les Brumes de Riverton est un premier roman envoûtant au souffle rare, plein de mystères et de secrets, qui mêle les destins d'une famille anglaise à travers le XXe siècle, et nous plonge dans la vie de Grace, une femme hors du commun.

A la croisée de Gosford Park et des Vestiges du jour, un étonnant roman d'une jeune Australienne qui marque le retour de la grande saga à l'anglaise. Mystères, passions sur fond d'une Angleterre des années 20, alliances entre maîtres et domestiques, cet univers foisonnant évoque les grands classiques du genre comme la saga des Forsythe.

Note de l'auteur Kate Morton : " (....)En tant que lectrice aussi bien que dans le cadre de mes recherches, je m'intéresse depuis longtemps aux romans qui, à l'instar du mien, se rapprochent du romanesque noir : le présent hanté par le passé, la rémanence des secrets de famille, le retour refoulé, l'importance de l'héritage (tant matérielque physique et physiologique), les maisons hantées (surtout quand le phénomène est de nature métaphorique), la méfiance à l'égard des technologies modernes et des nouvelles façons de faire, le confinement des femmes ( au sens propre ou au sens figuré) et la claustrophobie qu lui est associée, le dédoublement de la personnalité, l'inconstance de la mémoire et la partialité de l'Histoire, le mystère et  l'invisible, le récit dit "de confession" et l'intrigue à l'intérieur de l'intrigue. J'en fournis ici une courte liste à l'intention des lecteurs qui, partageant cette passion, auraient envie de lire davantage : "Possession", de A.S.Byatt, " Le Tueur aveugle", de Margaret Atwood, " La Gouvernante", de Morag Joss, et "Vera va mourir", de Barbara Vine ( Ruth Rendell).(...)"

Comments

[anjelica]

Aie aie, un genre qui me tente bien et une LAL qui s'allonge, s'allonge, s'allonge. C'est terrible !

[Boo]

Pas mal du tout.....et comme l'auteur, j'aime "le romanesque noir : le présent hanté par le passé, les secrets de famille, le mystère et l'invisible, l'intrigue à l'intérieur de l'intrigue ....." Donc si il y a d'autres amateurs de ce "genre" "Les brumes de Riverton" est conseillé.

[BelleSahi]

Il a l'air pas mal du tout !